Le droit des assurances, branche du droit privé, régit les relations entre les assureurs (compagnies d’assurance, banques) et les assurés (entreprises, particuliers) en définissant notamment les règles applicables au contrat d’assurance, les procédures à suivre en cas de sinistre et les recours possibles si désaccord entre les parties, ainsi que tend à réguler les activités des compagnies d’assurance en particulier afin de garantir leur solvabilité.
Un risque, une prime, une prestation de garantie en cas de sinistre… le contrat d’assurance, omniprésent dans notre société, a pour objectif de protéger financièrement entreprises, particuliers, et leurs actifs, en transférant le risque de la survenance d’un évènement imprévu et potentiellement coûteux à un assureur.
Accident, incendie, dégât des eaux, catastrophe naturelle, maladie, invalidité, décès… l’assurance vise ainsi à garantir en cas de sinistre la continuité de l’exploitation de l’entreprise et à prémunir les particuliers de pertes financières importantes, plus généralement à réparer leurs préjudices patrimoniaux (altération ou perte d’une chose, de revenus) et extra-patrimoniaux (atteinte à l’intégrité physique ou morale).
Certaines assurances protègent les biens de toute nature, mobiliers ou immobiliers, et les animaux : assurance habitation, assurance contre le vol, assurance incendie, assurance dégâts des eaux…
D'autres, dites « de responsabilité » (responsabilité civile ou responsabilité professionnelle), réparent les dommages causés à des tiers par négligence, imprudence ou faute, ou par erreur, omission ou plus généralement faute professionnelle si le dommage subi a pour origine une activité professionnelle.
Ces deux types d'assurance sont généralement regroupés dans des contrats dits « multirisques » : multirisques habitation, multirisques entreprises...
Les assurances de personnes couvrent les risques liés à la vie humaine comme l’assurance vie, l’assurance décès, l’assurance invalidité…
Certaines assurances sont obligatoires, telles que l’assurance automobile, l’assurance des travaux de construction (assurance de responsabilité décennale et assurance dommages-ouvrage) et l’assurance responsabilité civile professionnelle pour un certain nombre de professions, afin de permettre aux assurés et tiers lésés de percevoir une compensation financière en cas de sinistre.
D’autres sont facultatives, telles que les assurances de prévoyance (assurance décès, assurance garantie accident de la vie, garantie protection juridique…).
Les assurances emprunteurs, destinées à garantir le remboursement d’un crédit, ne sont pas imposées par la loi, mais sont néanmoins quasi systématiquement rendues obligatoires par les banques et les établissements de crédit.
Un contentieux né à l’occasion, par exemple, d’un refus de prise en charge d’un sinistre ou de sa mauvaise gestion, d’un retard dans le paiement de l’indemnisation ou d’un désaccord sur son montant, peut survenir entre assureurs et assurés pour des raisons souvent liées à l’interprétation ou à l’application des clauses du contrat d’assurance : déclaration inexacte de l’assuré lors de la souscription, désaccord sur l’étendue de la garantie et les exclusions, conditions suspensives non réalisées, résiliation contestée…
Il s’avère ainsi opportun, face à la complexité des contrats d’assurance et à la diversité des situations impliquant assureurs et assurés, de faire appel à un avocat rompu aux problématiques assurantielles pour régler le litige de manière amiable ou par la voie judiciaire si le désaccord persiste.
Accompagnement et gestion des sinistres (déclaration, suivi des réclamations, accélération du processus d’indemnisation).
Négociation et transaction avec les compagnies d’assurance.
Contentieux du contrat d’assurance, en demande et en défense.